Les Filles de la Sagesse, congrégation fondée par saint Louis-Marie de Montfort et la bienheureuse Marie-Louise de Jésus, sont présentes au Calvaire depuis 1878 pour le service de l’École Apostolique, petit séminaire des Missionnaires Montfortains.

Aujourd’hui, elles remplissent au calvaire de Pontchâteau une mission de présence apostolique avec les Missionnaires Montfortains et les frères de Saint Gabriel, dont elles partagent la prière chaque jour.

La congrégation des Filles de la Sagesse est une congrégation religieuse féminine enseignante et hospitalière de droit pontifical, fondée par Louis-Marie Grignion de Montfort (1673-1716) et Marie-Louise Trichet (1684-1759) pour l’évangélisation des pauvres. De par sa tradition, la Congrégation appartient à la famille montfortaine avec les Missionnaires Montfortains de la Compagnie de Marie et les Frères de Saint-Gabriel.

La bienheureuse Marie-Louise de Jésus, née Marie-Louise Trichet le 7 mai 1684 à Poitiers et morte le 28 avril 1759 à Saint-Laurent-sur-Sèvre est béatifiée le 16 mai 1993 par Jean-Paul II.

En 1701, le père de Montfort n’eut pas grand mal à la persuader d’embrasser la vie religieuse et à la prendre sous sa direction spirituelle. Elle aurait voulu entrer au couvent mais n’avait pas la dot nécessaire pour être admise chez les chanoinesses régulières de saint Augustin, si bien que le père de Montfort lui conseilla de soigner les pauvres à l’hôpital sans même n’y avoir aucun statut. Ce qu’elle commença à faire le 2 février 1703. Marie-Louise revêt l’humble habit de grosse étoffe couleur gris cendré voulu par Louis-Marie Grignion de Montfort et prend le nom de Sœur Marie-Louise de Jésus.

Fondée en 1703 à l’hôpital de Poitiers le traité établi pour leur installation à l’hôpital de Poitiers servira de modèle en France jusqu’au XXe siècle. Pendant 10 ans, Marie-Louise de Jésus va œuvrer seule auprès des pauvres de l’hôpital de Poitiers au milieu des famines et des épidémies qui marquèrent la fin du règne de Louis XIV,  avant d’être rejointe en 1713 par Catherine Brunet, Sœur de la Conception.

En 1715, le Père de Montfort fait venir les deux sœurs à La Rochelle afin d’y instruire les enfants pauvres suivant le souhait de Mgr Étienne de Champflour, évêque de la ville. ll leur donna une règle approuvée par de Mgr de Champflour, ainsi qu’un nom : les Filles de la Sagesse (l’appellation de sœurs étant réservée aux religieuses les plus huppées).

En 1732, le roi Louis XV accorde des lettres de protection royale aux religieuses. L’institut est approuvé par le pape Pie IX le 15 novembre 1853 et ses constitutions sont approuvées par le Saint-Siège le 10 novembre 1904.

La Congrégation s’installe à Saint-Laurent-sur-Sèvre en 1720, lieu de décès de Montfort. Elle y conserve sa maison-mère aujourd’hui. Son recrutement, d’année en année plus important, stoppé à la Révolution, reprend dès le Consulat avec l’appui des autorités civiles qui comptent sur elle, notamment pour les hôpitaux militaires. En 1811, un décret assure à la Congrégation une existence légale.

En forte expansion au XIXe siècle, la congrégation diversifie ses oeuvres, avec certaines spécificités très particulières comme l’éducation des sourdes-muettes-aveugles.

Les mesures anticongréganistes, préalables à la séparation de l’Église et de l’État (1905), obligent les soeurs à abandonner leurs oeuvres scolaires. La fermeture de nombreuses communautés en France est à l’origine de son expansion dans le monde.

Les Filles de la Sagesse se consacrent à l’enseignement et à l’assistance des malades, en particulier des pauvres.

Elles sont présentes en :

En 2017, la congrégation comptait 1 350 sœurs dans 191 maisons.

Histoire de la Communauté de la Sagesse au Calvaire de Pontchâteau

  • 1878 – Erection d’une Communauté de Filles de la Sagesse à Pontchâteau au service du Collège Apostolique : Services généraux et service de la chapelle.
  • 1898 -1899 –  Construction d’une maison pour retraites spirituelles
  • 1913 – Le Petit Séminaire de Nantes arrive à l’école Apostolique. Les Missionnaires Montfortains quittent l’école Apostolique et viennent occuper la maison des Sœurs. Les Sœurs viennent occuper le bâtiment des retraites construit en 1898, maison appelée « la Providence ».
  • 1970 – Fermeture de l’école Apostolique.
  • 1990 – La Communauté de la Sagesse vient habiter l’actuelle maison, 4 route du Père de Montfort, donnée par la famille Guiot.